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Être de mauvaise rumeur

La “communication virale” est un terme qui définit une “information” qui se répand d’une façon exponentielle, sur le “net” par exemple, vraie ou fausse elle devient vite une ”vérité”. Combien d’entre nous ont reçu des mises en garde via internet sans jamais savoir si cela était juste ou faux?

Socrate, Jésus-Christ, Bouddha… sont-ils les véritables auteurs des récits qui leurs sont attribués?

Une chose est certaine, beaucoup de personnes considèrent que ces écrits rapportés sont vrais. Le bouche à oreille a fonctionné un peu moins rapidement que sur le “net” mais avec le temps de façon exponentielle, et comment savoir si cela est d’eux ou pas, vrai ou faux?

Osons nous interroger sur le pourquoi de ce phénomène. Les mythes, les croyances et les légendes sont certainement des événements amplifiés, des événements déplacés et des événement reconstruits. D’après le “GRIS, Groupe de Recherche sur l’Image en Sociologie” : “Nous avons toujours besoin du secours du réel, mais qu’est-ce justement que le réel, sinon ce que l’idée nous désigne tel ? Le réel n’est pas impératif, comme on le croit. Ses apparences sont fragiles et son essence est cachée ou inconnue. Sa matière, son origine, son fondement, son devenir sont incertains. Sa complexité est tissée d’incertitudes. D’où son extrême faiblesse devant la sur-réalité formidable du mythe, de la religion, de l’idéologie et même d’une idée”.

C’est bien le besoin de croire, d’être rassuré qui nous importe, la rumeur nous conforte dans nos certitudes et peut justifier nos actions. Les idéologies de tout poil ont fait des ravages et continuent d’en faire.

EXTRAITS D’UN ARTICLE À LIRE DANS SON INTÉGRALITÉ SUR LE BLOG PHILO