La participation citoyenne dans les médias est un sujet complexe qui soulève de nombreuses questions sur la nature et l'impact de cette participation.
Producteurs de Médias : Ils ont un projet éditorial souvent économique, cherchant à maintenir une image de neutralité et d'impartialité.
Citoyens : Ils sont souvent perçus comme des consommateurs d'information, mais ils ont également la possibilité de devenir des acteurs participatifs.
Associations : Ces groupes cherchent à défendre des projets culturels, sociaux ou politiques et peuvent utiliser les médias pour faire entendre leurs voix.
Centralisation vs. Décentralisation : Les médias sont souvent centralisés, ce qui peut limiter la participation citoyenne. En revanche, la décentralisation subjective permet une diversification des contenus, mais peut également fragmenter l'audience.
Interactivité vs. Participation Réelle : Beaucoup de médias proposent des formes d'interaction qui ne sont pas nécessairement des participations authentiques. La participation peut parfois être superficielle, servant des objectifs marketing plutôt qu'un véritable engagement citoyen.
Participation sur le Contenu : Cela inclut les réactions des citoyens aux contenus médiatiques, souvent après leur diffusion. Cela reste une forme de participation a posteriori.
Participation Structurelle : Cela concerne l'implication des citoyens dans la prise de décision au sein des médias, ce qui est encore rare.
Médias Participatifs : Ces médias, souvent associatifs ou communautaires, cherchent à donner la parole aux "sans-voix" et à favoriser des échanges d'information égalitaires.
Exemples : Des initiatives comme le Bondy Blog ou des radios associatives illustrent comment les médias peuvent servir de plateforme pour des voix marginalisées.
Il existe plusieurs types de participation :
la consultation (recueillir la parole des citoyen·nes pour éclairer la décision des élu·es),
la concertation (où l'échange et la confrontation des points de vue sont effectuées en amont du projet)
et la co-construction (le projet étant élaboré en collaboration entre élu·es, agent·es public·ques et citoyen·nes).