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De plus en plus de femmes aux cours d'autodéfense


Même si nous préférons travailler sur le changement de culture concernant le «consentement» (un non veut dire NON) pour parer aux urgences et aux peurs nous avons organisé le 18/11/2017 un atelier autodéfense pour les femmes avec l'association Faire Face (association d'autodéfense pour femmes de Toulouse), avec la méthode FemDoChi.
C’est l’une des conséquences indirectes de l’affaire Weinstein et du mouvement Metoo : de plus en plus de femmes veulent aujourd'hui apprendre à se prémunir du harcèlement et des agressions sexuelles en suivant des stages d’autodéfense. Comme il est dit dans l'article de RFI : "On y apprend à frapper où ça fait mal s’il le faut, mais aussi à user de psychologie face à un agresseur. "

Mais il faut participer à briser les stéréotypes régulièrement véhiculés sur les victimes d'agressions sexuelles

  • "Elle l'a cherché", 
  • "Pourquoi elle est sortie si tard?", 
  • "À quoi s'attendait-elle en portant une robe pareille?" 

Comme il est dit dans l'article du Huffington Post ces questions reviennent fréquemment à propos des victimes d' agressions sexuelles. Ils présentent dans cet article un clip promotionnel d'un club de Ju Jitsu qui cherche à les faire voler en éclats à l'occasion du mois de la sensibilisation de l'agression sexuelle aux États-Unis.

Un autre article de France Inter montre qu'au Bangladesh, les femmes s’organisent pour lutter contre le cyberharcèlement de plus en plus fréquent. En 2016, 73% d'entre elles reconnaissent avoir ont été victimes de telles attaques. Face à ce phénomène qui laissent indifférent les pouvoirs publics, une femme a lancé le programme "Female Empowerment Movement".  Zaiba Tahyya, une bangladaise, diplômée en criminologie  a lancé en 2016 FEM, “Female Empowerment Movement”.  Elle  forme les femmes à l’autodéfense dans le monde réel comme dans le monde virtuel.

Internet est un nouvel espace public où les femmes bangladaises sont particulièrement exposées.  Ces dernières années, le cyberharcèlement s’est accentué, via le vol et l’utilisation de données privées et intimes pour menacer ou humilier une victime. Au Bangladesh, les appareils électroniques connectés (tablettes, smartphones) se sont démocratisés et sont de plus en plus utilisés par les femmes qui ne prennent pas la mesures des risques et constituent des proies faciles. Le problème a rapidement pris une ampleur énorme : rien qu’en 2016, 73% des femmes et jeunes filles en ont été victimes de cyberharcèlement .

Pour Zaiba , c’est la méconnaissance des outils et des règles de sécurité de base qui rend les femmes bangladaises particulièrement vulnérables. Avec le programme « Cyber Attorokkha », qui signifie cyberattaque en Bengali, elle forme les jeunes filles à ces questions de cybersécurité, en ciblant en particulier celles venant de milieux défavorisés, encore plus exposées selon elle.

Nous aurons nous-mêmes, à l'Université Populaire Pyrénées Méditerranée l'occasion de parler d'Internet et de ses dangers et des moyens pour chercher à se libérer des contraintes imposées par les principales et plus grandes entreprises d'Internet, le 9 mars de cette année.


S'organiser contre le cyber harcèlement
S'organiser contre le cyber harcèlement © AFP / Library
Zaiba Tahyya, une bangladaise, diplômée en criminologie  a lancé en 2016 FEM, “Female Empowerment Movement”.  Elle  forme les femmes à l’autodéfense dans le monde réel comme dans le monde virtuel.

Internet est un nouvel espace public où les femmes bangladaises sont particulièrement exposées.  Ces dernières années, le cyberharcèlement s’est accentué, via le vol et l’utilisation de données privées et intimes pour menacer ou humilier une victime. Au Bangladesh, les appareils électroniques connectés (tablettes, smartphones) se sont démocratisés et sont de plus en plus utilisés par les femmes qui ne prennent pas la mesures des risques et constituent des proies faciles. Le problème a rapidement pris une ampleur énorme : rien qu’en 2016, 73% des femmes et jeunes filles en ont été victimes de cyberharcèlement .

Pour Zaiba , c’est la méconnaissance des outils et des règles de sécurité de base qui rend les femmes bangladaises particulièrement vulnérables. Avec le programme « Cyber Attorokkha », qui signifie cyberattaque en Bengali, elle forme les jeunes filles à ces questions de cybersécurité, en ciblant en particulier celles venant de milieux défavorisés, encore plus exposées selon elle.

Les explications d'Emma Stokking de l'agence Sparknews au micro d'Emmanuel Moreau